Capitale : Tachkent
Langues officielles : Ouzbek, Russe
Prévision de croissance du PIB : 6,0% en 2019
Stocks d'IDE : 8 957 millions USD en 2016
Liberté économique :
Note : 52,3/100
Classement : n.c.
Rang mondial : 148
Rang régional : 36
La croissance économique ouzbèke reste forte depuis le milieu des années 2000 grâce à un régime commercial favorable pour les produits exportés par le pays (cuivre, or, gaz naturel et coton), à la gestion macroéconomique du gouvernement, mais également à la faible dépendance du pays vis-à-vis du système financier international. En 2014 l’économie a connu une croissance de 8,1%. Cette dynamique s'est très légèrement infléchie en 2015 (8%) et en 2016 (7,8%). La croissance devrait atteindre 7% en 2017 et 7,3% en 2018. Cette croissance en fait l'une des économies les plus dynamiques de la CEI.
Depuis l’indépendance du pays, les autorités ont opté pour une stratégie de réforme graduelle et de substitutions aux importations visant notamment à atteindre l’autosuffisance énergétique. La politique gouvernementale volontariste en matière de diversification de l'économie, de développement des exportations et d'investissements, comprend notamment le « Programme de localisation de production de produits finis », un encouragement à la production de biens de consommation courante, des aides aux exportations, des soutiens aux PME et un programme de développement des services. Cette politique porte ses fruits. Ainsi, les PME emploient désormais l'essentiel de la population active. Le programme quinquennal d'investissements publics (2015-2019) soutient l'activité économique, en particulier dans le secteur de la construction. Cette année, l'Ouzbékistan a pâti d'une baisse de la demande internationale visant ses exportations et d'une diminution des cours des matières premières tandis que la demande intérieure se tassait. En 2016, l'inflation est restée élevée (11,5%) et cette tendance devrait se poursuivre en 2017. La monnaie nationale, le soum, a été dévaluée, ce qui pourrait influer sur le coût des importations. En revanche, l'État a voulu réduire les taxes tout en gardant le déficit sous contrôle. En outre, le pays dispose de réserves financières importantes (son Fonds de développement et de reconstruction détient plus de 15 milliards USD selon les derniers résultats) et la dette publique est faible.
Capitale : Astana
Langue officielle : Kazakh, Russe
Prévision de croissance du PIB : 2,8% en 2019
Stocks d'IDE : 129 773 millions USD en 2016
Liberté économique :
Note : 69,0/100
Classement : n.c.
Rang mondial : 42
Rang régional : 11
Le Kazakhstan est ouvert au commerce international, qui représente 62% du PIB (OMC 2016). Les biens principalement exportés sont le pétrole et les produits pétroliers, le charbon, les métaux ferreux, les produits chimiques, les machines, les céréales, la laine et la viande. Ses principaux partenaires à l'exportation sont l’Union européenne, la Chine, la Russie, l’Ukraine et les Etats-Unis.
Capitale : Moscou
Prévision de croissance du PIB : 1,5% en 2019
Stocks d'IDE : 379 035 millions USD en 2016
Liberté économique :
Note : 57,1/100
Classement : n.c.
Rang mondial : 114
Rang régional : 42
Après avoir connu en 2009 une récession record depuis la chute du bloc soviétique puis s'être rétablie, l’économie russe a connu à nouveau deux années de récession en 2015-2016. La fuite vertigineuse des capitaux, l'effondrement du rouble, la réduction des prix du pétrole et les sanctions commerciales occidentales suite au déclenchement de la crise ukrainienne expliquent cette situation. Après une croissance négative de -3,7% en 2015 et de -0,8% en 2016, un retour à une croissance positive est attendu pour 2017 (1,1%), soutenue par la consommation privée.
En 2016, la récession économique s’est poursuivie à un rythme plus lent. Le déficit publique s’est creusé, atteignant 3,3% PIB. Pour rééquilibrer les finances publiques, la Russie a privatisé une partie de Rosneft, le premier producteur russe de pétrole. Bien qu’élevée (7,2%), l’inflation a diminué de moitié par rapport à 2015, tendance qui devrait se poursuivre avec le raffermissement du cours du rouble. La situation du secteur bancaire s’est dégradée, les prêts non performants avoisinant 10% du total fin 2016. En novembre, la Russie s’est engagée vis-à-vis des pays de l’OPEP à baisser sa production pétrolière, mais le niveau de production atteint en 2016 constitue un record inégalé depuis 25 ans (11,2 millions de barils par jour). L’endettement de l’Etat reste faible, et le pays dispose d’importantes confortables réserves de change auxquelles s’ajoutent les actifs des fonds souverains. Le budget 2017 prévoit une hausse des dépenses sociales, compensée par une baisse des autres postes. L’objectif est de réduire le déficit tout en soutenant la demande, dans la perspective des élections présidentielles de 2018. Les élections législatives de septembre 2016 ont confirmé la prédominance du parti présidentiel, mais avec un faible taux de participation (48%, le plus bas depuis 25 ans). Nombreux sont les défis posés à la Russie : manque de compétitivité, sous-investissement, faibles capacités de production, dépendance aux matières premières, mauvais climat des affaires, absence de réformes structurelleset population vieillissante.
Le taux de chômage, qui avait augmenté durant la crise financière de 2008, est redescendu (5,8%) mais le revenu réel a diminué. Les inégalités demeurent fortes, en particulier entre les grandes villes et les campagnes. Seul 1% de la population détient 71% des actifs privés. Malgré l'émergence d'une classe moyenne urbaine, le taux de pauvreté est encore de 14%. Un mouvement de contestation émanant de la classe moyenne réclame la fin de la corruption et du népotisme.